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Le conseil de la MRC d’Antoine-Labelle définit le scénario prioritaire pour la Gare de Mont-Laurier

À la suite de la fermeture de la Gare de Mont-Laurier annoncée le 20 août dernier et de la mise sur pied du comité concernant l’avenir de l’immeuble, le conseil de la MRC d’Antoine-Labelle (MRCAL), lors de sa séance du 27 septembre 2022, s’est penché sur les recommandations du comité et des experts pour confirmer le scénario à prioriser. Bien que nombreuses sont les étapes à accomplir avant de confirmer la faisabilité du projet, le conseil de la MRCAL privilégie la démolition de la Gare de Mont-Laurier et la reconstruction d’un nouvel édifice. 

Puisque la MRCAL a signé un bail de 60 ans, en 1994, avec le ministère des Transports, le ministère des Affaires municipales et le ministère de l’Environnement et de la Faune, c’est le conseil de la MRCAL qui est responsable de l’infrastructure du parc linéaire et doit en assurer la gestion comme s’il en était le propriétaire. Ainsi, il a dû se pencher sur l’urgence d’agir et prendre position quant aux interventions à privilégier à la Gare de Mont-Laurier.

Les rapports des entreprises WSP et C2V Architecture font état des défaillances importantes qui doivent être corrigées à court terme. Les points critiques incluent l’ensemble des fondations qui présentent des fissures et des déformations majeures, la structure des planchers du rez-de-chaussée affaiblie par des travaux antérieurs, ainsi que les circuits électriques, la plomberie et plusieurs autres éléments non conformes. Ces problématiques observées peuvent s’avérer dangereuses pour les usagers et c’est pourquoi les assureurs de la MRCAL ont demandé la fermeture du bâtiment.

À la lumière de ces constats et en raison des obligations découlant du bail, la MRCAL a analysé différents scénarios afin d’intervenir comme elle se doit. Le premier consiste en la démolition de l’édifice sans intervention subséquente. Cette option ne pourrait se prévaloir de soutien financier et ne répondrait pas aux obligations du bail, soit d’occuper les lieux et d’offrir une infrastructure publique et à vocation récréotouristique. Le second scénario consiste en la rénovation et la réhabilitation du bâtiment actuel. Considérant les investissements s’élevant à près de 6,5 M$, cette intervention n’est pas privilégiée. Finalement, le dernier scénario consiste en la démolition de l’édifice actuel et la construction d’une nouvelle infrastructure. Selon les estimations brutes et initiales, ce scénario pourrait s’élever à environ 3,5 M$, mais les investissements réels seraient connus lors du déploiement du projet. Il pourrait également être admissible à des aides financières, en plus de permettre la réutilisation du lieu et répondre aux vocations communautaire et touristique. Dans le souci de préserver le site historique, ce scénario pourrait permettre la réalisation d’un projet réfléchi et concerté pouvant répondre aux besoins du parc linéaire et des communautés.

Le comité de travail, composé du préfet et d’un.e maire.esse de chacun des secteurs du territoire, soit M. Daniel Bourdon, préfet et maire de Mont-Laurier, M. Pierre Flamand, maire de Lac-des-Écorces, M. Pierre Gagné, maire de Notre-Dame-de-Pontmain, Mme Francine Létourneau, mairesse de Nominingue, et Mme Diane Sirard, mairesse de Ferme-Neuve, ont évalué ces scénarios en considérant les aspects patrimonial et communautaire, la sécurité des lieux et des utilisateurs et les opportunités de financement disponibles. Ils ont également pris connaissance de l’ensemble des obligations et responsabilités des différentes instances, soit le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et la Ville de Mont-Laurier, qui impacteront assurément les décisions et les étapes de réalisation de l’éventuel projet concernant le site de la Gare.

La recommandation du comité, entérinée par le conseil de la MRCAL, s’est donc arrêtée sur la démolition de l’infrastructure et la construction d’un nouvel édifice. Toutefois, pour aller de l’avant avec ce scénario, plusieurs étapes restent à réaliser, notamment l’obtention de l’accord du fédéral, en raison de la Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales, l’accord des ministères des Transports et des Affaires municipales et de l’Habitation, propriétaires du bâtiment, et du ministère de la Culture et des Communications, en raison de l’année de construction du bâtiment, et finalement les autorisations municipales, dont les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA).

Rencontre d’information publique

La MRCAL travaille actuellement à l’organisation d’une rencontre d’information publique et d’échanges dans les prochaines semaines, soit cet automne ou cet hiver. Celle-ci permettra d’aller à la rencontre de la population afin de présenter l’état de la situation, les différents éléments des rapports qui ont orienté les choix, en plus d’entendre et de partager les préoccupations et les besoins des communautés quant au projet. Puisque plusieurs citoyens, groupes de citoyens et organismes interpellent la MRCAL afin de s’impliquer dans le dossier, celle-ci invite toutes personnes ou organisations intéressées à participer à cette rencontre d’information. Surveillez le site Web et la page Facebook de la MRCAL, ainsi que les médias locaux pour connaitre la date, l’heure et le lieu de cette rencontre d’information publique.

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